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Our Story
Le bac en poche et sur une décision paternelle, je quitte Paris en 1986 pour intégrer la Wimbledon School of Art à Londres. Les débuts sont difficiles, adieu les potes, mon niveau d’anglais est rudimentaire et les Wanderers me manquent terriblement. Mais le choc musical anglais est puissant : je peux enfin voir les Sting Rays, the Cannibals, the Vibes, les Pogues, My Bloody Valentine… qui nous faisaient tant rêver quand on était à Paris. À cette époque, Londres c’est aussi l’avènement de l’Acid House, du Hip Hop et les débuts de l’électro qui finiront par m’imprégner à jamais. Au contact des Anglais et du LSD, mon univers musical s’élargit considérablement et pendant cinq ans je n’aurai cesse de remonter sur scène avec différentes formations dans tous ce que Londres compte de squats et de pubs. C’est là que nait Torpedo en 1989 et c’est en 1991 que je ramène dans mes bagages deux membres anglais du groupe, Scott et Simon, afin de poursuivre l’aventure en France ! Torpedo devient une formation à géométrie variable, s’agrandissant ou rétrécissant au gré des rencontres ; Dave Stewart (Eurythmics) nous rejoint sur scène lors d’un concert au Gibus à Paris, et c’est en 1992 que mon pote Nicolas Kantorowicz, ex-Wampas et futur Sporto Kantes, débarque pour une nouvelle formation de Torpedo à 4 ! On enregistre deux morceaux pour le label Bondage Records et un autre pour le fanzine libertaire « On à Faim ». On tourne en France aux côtés des Chihuahuas, Wilko Johnson ou de Toots & the Maytals, et en 1993, Nicolas quitte le groupe ! C’est un coup dur, et pour ne pas perdre l’énergie, on décide avec Philippe le guitariste de produire ce qui sera le premier et unique album de Torpedo. À cette période, le rap et le rock s’entremêlent et c’est dans cette ambiance de « high energy » que notre label nous envoie aux studio d’Abbey Road à Londres pour enregistrer le single « Black Nain », qui malgré une production de haute volée, ne sortira jamais dans le commerce. Nous jouons aux côtés des Thugs, de Lofofora ou de No One is Innocent, mais l’ambiance n’y est plus et en 1996, après un concert aux FrancoFolies de La Rochelle, je décide de dissoudre définitivement le groupe.






















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