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Our Story
Entre 1986 et 1991, j’assiste pendant mes années londoniennes, à la consécration du Hip Hop, du Trip Pop, de l’électro et à l’apparition des « samples » dans la musique. Et malgré ma boulimie de rock’n’roll, je rentre en France avec le 1er album fondateur de Massive Attack, Tone Loc, Meat Beat Manifesto, Jungle Brothers, Soul II Soul qui viennent agrémenter ma discographie. En 1996, j’achète le tout nouveau sampler Akaï S2000. J’accroche immédiatement avec cette nouvelle façon de faire de la musique bien que mon apprentissage du « sampling » soit à l’époque particulièrement poussif ! Avec cette machine, j’atteins une liberté dans mes compositions que je n’aurais jamais imaginée. C’est à cette période que je retrouve Nicolas Kantorowicz, ex-Torpedo, avec qui on passe en revue et sample tous nos vinyles. Toujours aux aguets des dernières modes et tendances musicales, il a très vite compris que cette nouvelle collaboration autour de la musique électronique avait un grand potentiel et il remet une cassette de nos dernières démos au jeune label parisien « Catalogue » (qui deviendra « Gum »). S’ensuit alors la signature d’un contrat d’artiste qui unit nos deux noms Sportes et Kantorowicz et donne naissance au projet Sporto Kantes. Entre 1998 et 1999 sortent deux E.P et on joue en ouverture de Muse à la Route du Rock. Le premier album « Act 1 » sort en 2000 et contribue à sa façon à l’effervescence de la French touch, notamment avec le soutien indéfectible de Radio Nova. On retrouve également certains titres dans les films La vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche), De battre mon coeur s'est arrêté (Jacques Audiard), Mes séances de lutte (Jacques Doillon) ou encore dans le générique de la série Kaboul Kitchen. Malgré des dissensions entre Nicolas et moi, sort en 2004 « 2nd Round », un deuxième album dans lequel figure le titre « Lee » qui devient un hit underground. En 2006, je vis une séparation douloureuse au Sri Lanka qui se termine par un séjour sans fin à l’hôpital, tout semble s’écrouler autour de moi. Je réalise alors que Sporto Kantes est la seule chose structurante dans ma vie et Nicolas et moi reprenons le contact que nous avions perdu deux ans auparavant. Commence alors l’élaboration de ce qui deviendra en 2008 « 3 at Last » notre troisième album et dans lequel figure le morceau « Whistle » qui nous propulsera vers une reconnaissance internationale. S’enchaînent deux grosses tournées et un quatrième album « 4 » qui sort en 2012. Après un best of « Beast Off » sorti en 2013 et un dernier concert à l’île de la Réunion, les relations entre Nico et moi deviennent de plus en plus chaotiques. La lassitude aidant, de retour à Paris, je décide d’arrêter Sporto Kantes, mettant ainsi un terme à une aventure qui aura duré 15 ans.
































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